STRESSE – C’est dans l’air du temps, on évoque le stress, la pression, les tensions… Ces mots reviennent dans le vocabulaire quotidien. Souvent avec une connotation négative. La personne stressée identifie rapidement les cause de son stress*
source Huffington post
« Je suis stressé ». C’est dans l’air du temps, on évoque le stress, la
pression, les tensions… Ces mots reviennent dans le vocabulaire
quotidien. Souvent avec une connotation négative. La personne stressée
identifie rapidement les cause de son stress : rythme de travail, charge
familiale, ennuis financiers, voire même des faits plus anodins, sonnerie
du smartphone, bips des sms… Oui, tout ceci peut être stressant. Mais
pourquoi ce ressenti s’est-il généralisé devenant même un phénomène quasi
sociétal douloureusement vécu.
Revenons à la source. Le stress prend racine dans notre réel. Et chacun
de nous est ‘programmé pour y répondre’. Le sportif ressent du stress
avant une épreuve. L’acteur fait l’expérience du trac avant de monter sur
scène. Le bachelier éprouve une forme de tension avant ladite épreuve. Ce
stress-là est la plupart du temps moteur. Il met notre organisme en
condition de concentration maximum. « Je me rassemble pour agir vite et
efficacement. » Cette tension extérieure va nous aider à faire surgir
toute notre énergie au bon moment.
Alors comment ce stress peut-il devenir fardeau ? Nos capacités
d’adaptation sont mises à l’épreuve de la vie contemporaine. Nos vies
sont plus ‘dissolues’. Sans parler des divorces, les cellules familiales
ne sont plus là pour jouer leur rôle d’amortisseur de vie. L’écoute
devient rare, celle qui libère une parole salvatrice. Partager ses
problèmes, c’est déjà en alléger le poids. A cela s’ajoutent, d’autres
maux : l’impossibilité de faire de vraies coupures entre la vie
professionnelle et la vie privée. Les nouvelles méthodes de management
fondées sur des évaluations très (trop) régulières bouleversent les
repères, obligeant à ne jamais déconnecter et à tenir une comptabilité
toujours plus fine de ses actions. En s’éloignant parfois du cœur de son
métier. Pour les cadres, c’est la perte de la boussole. A trop être
surveillé, on se croit puni. On bride toute créativité. On oublie
l’essentiel pour se concentrer sur les tâches qui ‘rassurent une
direction’. Certains tiennent. D’autres craquent souvent par souci de
perfection. On appelle cela le burn out ou quand c’est plus sérieux la
dépression. A y regarder de plus près, reprendre la main est salutaire.
De surcroît, nous aimons mais subissons aussi le flux continu
d’informations. L’arrivée ininterrompu d’emails et de sms peut donner à la
longue un sentiment étrange d’envahissement. La désagréable sensation de
ne pas pouvoir tout traiter pointe. Vais-je y arriver ? Je n’aurai pas le
temps de répondre. Ces messages vous poursuivent à la maison. Votre patron
vous écrit à 21h ? Si vous ne renvoyez rien, c’est la culpabilité…
Quelques astuces… Equilibrer votre vie professionnelle et votre vie
privée… Chaque matin, prévoir un moment dans la journée qui vous
plaira. Se projeter dans ce moment positif renforce votre résistance au
stress (même si ce moment est bref)… Se faire plaisir passe par les
petites choses du quotidien, un bon plat, un footing, un bon morceau de
musique… A chacun son plaisir. Construire dans sa tête des petits
projets qui vous permettent de mesurer chaque jour leur avancement. Se
fixer des objectifs atteignables, cela évite les frustrations. Barrer sur
un carnet ce qui a été réalisé donne le sentiment d’être en mouvement.
Remettre chaque chose à sa place et reprendre la maîtrise du facteur
temps est essentiel. Puis, quand il y a des tensions (comme il peut en
arriver dans une équipe), tentez de relativiser et de ne retenir que
l’essentiel de ces situations, leur aspect factuel et non leur aspect
affectif. Enfin, comment se débarrasser du stress de fin de journée ? Le
retour à la maison et la gestion du retour à la maison constituent un
passage important. Souvent, la porte d’entrée libère toutes les énergies
négatives retenues dans la journée et là tout peut y passer. Le simple
fait d’entendre les enfants jouer en parlant fort, le salon mal rangé, le
frigidaire vide. N’oubliez pas que les autres n’ont pas vécu cette
journée et qu’il faut éviter que vous leur fassiez vivre ce que vous avez
vous-même vécu sous une autre forme. Respirez fort. Fermez les yeux.
Laissez derrière vous les mauvaises nouvelles de la journée. Gardez les
bons moments qui préparent l’avenir et maintenant passez une bonne
soirée !